mardi 27 avril 2010

"Où on va, Papa?" de Jean-Louis FOURNIER

Il est des livres qui vous touchent au plus profond....des livres qui vous font passer du sourire aux larmes dans la même minute.

J'ai lu, non, dévoré le week end dernier, cette petite merveille: "Où on va, Papa?".

Jean-Louis FOURNIER a obtenu le Prix FEMINA en 2008 pour cette petite merveille.

Ce livre est à mettre entre toutes les mains. C'est une déclaration d'amour d'un père à ses deux enfants. Deux enfants, que la Nature cruelle a fait handicapé.
Cette lettre, ce manifeste est d'une simplicité, d'une transparence et d'une lucidité magnifique.
C'est sans virer dans le pathos et le sordide que Monsieur FOURNIER décrit cette réalité.

Je n'ai pas encore la chance d'être maman, étant entrée dans le clan des looseuses (dixit Djémie - lire ce magnifique blog ICI ), mais il est clair que l'idée d'être un jour maman d'un enfant pas comme les autres me terrorise. Comme beaucoup.
Ne me dites que ça ne vous a jamais fait peur, c'est humain. C'est tout. C'est comme ça.

Je n'aurais donc qu'un seul conseil, foncez acheter ce magnifique livre.

En voici les premières pages:

"Cher Mathieu,
Cher Thomas,



Quand vous étiez petits, j'ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois. Je ne l'ai jamais fait, ce n'était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu'à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures…


Maintenant que Mathieu est parti chercher son ballon dans un endroit où on ne pourra plus l'aider à le récupérer, maintenant que Thomas, toujours sur la Terre, a la tête de plus en plus dans les nuages, je vais quand même vous offrir un livre. Un livre que j'ai écrit pour vous. Pour qu'on ne vous oublie pas, que vous ne soyez pas seulement une photo sur une carte d'invalidité. Pour écrire des choses que je n'ai jamais dites. Peut-être des remords. Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne vous supportais pas, vous étiez difficiles à aimer. Avec vous, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange.
Vous dire que je regrette qu'on n'ait pas pu être heureux ensemble, et peut-être, aussi, vous demander pardon de vous avoir loupés.On n'a pas eu de chance, vous et nous. C'est tombé du Ciel, ça s'appelle une tuile.
 J'arrête de me plaindre.
Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d'une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler de vous avec le sourire. Vous m'avez fait rire, et pas toujours involontairement.
Grâce à vous, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec vos études, ni votre orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de ce que vous feriez plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien."

Paru le: 20/08/2008
Editeur : Stock
ISBN : 978-2-234-06117-0
EAN : 9782234061170
Nb. de pages : 154 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 13,5cm x 21,5cm x 1,3cm

Disponible aussi en Livre de Poche

samedi 24 avril 2010

Déménagement

Aujourd'hui, nous allons donner un coup de main à des amis qui déménagent.
Je me faisais la reflexion hier, qu'est ce qu'on ressent quand on quitte un appartement où on a vu grandir ses enfants? Est-ce un déchirement?

J'ai souvent déménagé, beaucoup bougé depuis que je vis à Paris... 5 appartements en 10 ans... Belle moyenne.... et encore, je vis avec Zhom depuis bientôt 4 ans... donc on peut réduire et dire que j'ai fait 4 appartements en 6 ans. Une vraie bougeotte... Et à chaque fois, une vraie joie de changer, comme une rentrée des classes, la découverte d'un nouveau lieu, prendre mes marques, aménager comme ça et puis tout changer pour finalement tout remettre  en place comme précedemment...
Bref, cela correspondait aussi à une bougeotte professionnelle....
Aujourd'hui, je me suis calmée, je suis mariée, stable professionnellement, bref, rien à voir avec mon célibat...

Comme quoi, il y a bien des phases quand on grandit (ou vieillit, comme vous voulez...).

En regardant notre appartement, je me demande ce que nous ressentirons le jour où nous le quitterons...
On s'est toujours dit que nous partirions le jour où nous aurions mis le 3ème en route...
Question de place et d'envie de voir grandir nos enfants dans une maison avec un jardin.
Mais la vie nous joue des tours, et ralentit nos projets... Tant qu'elle ne nous les annule pas....

Ce départ sera-t-il un déchirement ou bien une joie? Une page écrite arrivée à son terme ou bien un nouveau départ?
Je ne sais pas....
L'avenir nous le dira...

vendredi 16 avril 2010

Les muffins de Marion....

La semaine dernière, nous avons accueilli avec Zhom ma cousine Marion à la maison.
Préparant un examen compliqué et assez ardu, Marion avait besoin d'être un peu chouchoutée...
Quoi de mieux que des Muffins à la myrtille pour remonter le moral?
Rien!!!

Et comme je suis une fille plutôt sympa, je vous en livre la recette..

INGREDIENTS:
Pour une vingtaine de muffins:

- 320 gr de farine
- 15 gr de levure
- 150 gr de sucre
- 260 ml de crême liquide entière
- 65 ml d'huile de tournesol
- 3 oeufs
- Quelques gouttes d'extrait de vanille
- 250 gr de myrtille ( pas simple à trouver mais mon ami PICARD en a des très bien. Attention juste à bien les égoutter une fois décongeler...)


Pour le côté croustillant (préparation à faire à part)
4 cuill à café de beurre mou (mais pas liquide)
2 cuill à soupe de farine
4 cuill à soupe de cassonade

C'est assez simple:
Dans un bol ou un saladier, vous mettez la farine, le sucre et la levure. Melangez. C'est la préparation sèche

Dans un autre saladier, on mélange la creme, les oeufs, l'huile et la vanille.C'est la préparation liquide

En parallèle dans un troisième petit saladier, il faut mélanger à la main la future garniture croustillante, à savoir: farine, beurre et cassonade.(Un peu comme un crumble)
Ca doit donner ça:


En parallèle vous mettez en marche le four à 220°C.

Il faut maintenant assembler les différentes préparations. mélanger la préparation sèche avec la préparation liquide. Attention de ne pas trop mélanger, 5 ou 6 coups de cuillères devraient suffire.

Remplir les moules à muffins au 2/3.


Rajouter les myrtilles et les enfoncer avec le doigt dans la pâte. (attention la myrtille ça tâche beaucoup!!! un conseil : mettre un gant ....


Recouvrir en saupoudrant légèrement avec la préparation croustillante.


Mettre au four pendant 20 à 25 min.  Pour vérifier la cuisson, plantez la pointe d'un couteau dans un muffins elle doit ressortir sèche.

Et ensuite, ça doit donner ça....
Tadadadaaaaa!!!!!!
Les Muffins se conservent 5 jours max dans une boite hermétique.
Mais, bon, à la maison, ils ne résistent pas très longtemps....

Marion est partie avec ses muffins... et remontée à bloc... et ça, c'était bien l'essentiel!
Et comme j'en avais fait pour un régiment, Zhom est parti au bureau avec quelques muffins qui, je crois, ont été appréciés...

vendredi 2 avril 2010

un peu de légèreté...

J'ai bien aimé le film...
Et surtout, j'ai étté très touché par la complicité de ces deux actrices...
L'amitié est vraiment une valeur qui me tient à coeur.
En plus, elle m'a permis de re découvrir cette belle chanson de Véronique Sanson....
Alors, j'en profite...et je vous fais partager...

lundi 25 janvier 2010

Après midi cuisine....

La cuisine est une de mes plus grande passion...
Merci Maman pour m'avoir appris quand j'était petite...


Donc cet après midi,comme Zhom est parti toute la journée voir sa famille, je me suis mis aux fourneaux.
Menu du jour?
Madeleines au citron et cookies chocolat noisette...


Et, comme je suis une fille particulièrement sympa, voici la recette des madeleines au citron:


100 gr de farine
3 gr de levure
100 gr de beurre
le zeste d'un de mi citron
2 oeufs
120 gr de sucre


Et une fois que vous avez réuni tout cela, c'est un jeu d'enfant:
Je bats au fouet électrique les oeufs et le sucre jusqu'à que cela soit bien mousseux.
Pendant ce temps je fais fondre le beurre.
Au mélange sucre/oeufs, je rajoute la farine et la levure en continuant à battre.
Ensuite, je mélange avec le beurre fondu, puis enfin le zeste.
Simplissime, non???
La cuisson? Au four dans des moules à madeleines pendant 5 min à 220°C puis 10 min à 200°C.
Le secret pour qu'elles soient parfaites? je bats la pâte en non stop pendant la préparation au fouet électrique.


Et le résultat me direz-vous???


TATATADAAAAA.....









Et vous voulez savoir quoi??? Elles sont délicieuses!!!!!

Et pour vous mettre l'eau à la bouche.... voici les cookies choco noisettes.... Là, pas de recettes, sinon je serais obligée de vous supprimer.... ;-)



samedi 23 janvier 2010

parce que ça, ça me fait du bien au moral

Trop trop bon!!!!

P'tit coup de blues

Oui, petit coup de blues car ces journées où je dois continuer à sourire quand j'ai envie de hurler, me tuent....
Oui, petit coup de blues car j'en ai marre de jouer à la fille optimiste qui dit toujours "ohhh, c'est pas grave, ça ira mieux demain...."
Oui,petit coup de blues car constituer ce masque tous les jours me coûte tellement qu'il y a des jours où je resterais bien au fond de mon lit
Oui, petit coup de blues car chaque mois qui passe sans vie dans mon ventre défait mon âme un peu plus
Oui, petit coup de blues car ce desespoir je n'ai pas le droit de le montrer
Oui, petit coup de blues car quoi qu'on en dise, on est seule face à ces difficultés... le vide de mon ventre, la sècheresse de mes entrailles, même Zhom ne peut les ressentir
Oui, petit coup de blues aujourd'hui..

Alors, pas la peine de me dire qu'il ne faut pas que je m'inquiète, que ça va venir.... Arrêtez, vos paroles me donnent envie de hurler, de me rouler par terre, de vous faire taire...
Dites moi juste que vous êtes là... pas la peine d'essayer de vous mettre à ma place, chaque situation est tellement différente...
Je vous aime mais vos paroles remplies de compassion dégoulinante ne m'aident pas...
Mais surtout n'oubliez pas que malgré mes réactions excessives, je vous aime

lundi 18 janvier 2010

Pour ceux qui ne comprennent pas mon job... voici une explication....

Euuuhhh... pour ceux qui ont suivi, je suis commerciale en société de services informatiques. Comme souvent, mes proches ne comprennent pas mon job, voici ce que j'ai réussi à pondre pour un article du journal interne de ma boite...

Le métier d’Ingénieur d’Affaires en Société de Services revêt de multiples facettes.
Le plus simple pour vous en donner l’aperçu est de vous décrire une semaine type.
Lundi, je consacre en général la matinée à l’ensemble des tâches de fonds qui sont inhérentes à notre fonction : Réponse aux appels d’offres, saisie des suivis de mission, saisie des compte rendus d’entretien de recrutement, Validation et renouvellement des contrats dans , mise à jour du document qui nous permet de suivre l’avancement de notre Chiffre d’Affaires intitulé « Portefeuille ». A 13h30, je file en réunion. Cette réunion intercontrats, a pour objectif de passer en revue nos collaborateurs qui sont disponibles à ce jour et dans les semaines à venir afin d’étudier ensemble les opportunités de mission et leur positionnement. C’est une réunion à laquelle assiste la totalité de l’équipe commerciale ainsi qu’un représentant de la Direction Technique.

15h00, vite, je me dépêche il faut que je rassemble mes affaires et que je file en rendez-vous client. C’est un prospect. J’emporte donc tout type d’information sur ma société susceptible de l’intéresser (plaquettes d’offres, CV type, articles …). J’en ai pour 45 minutes de transport. Le rendez-vous démarre avec une dizaine de minutes de retard (mon premier patron disait que la plus grande qualité d’un commercial c’est de savoir attendre !!). Intéressant, il faut savoir écouter, convaincre et échanger. J’en sors vers 17 heures. Ca tombe bien, je ne suis pas très loin du lieu de prestation d’autres collaborateurs. Un coup de fil, ils sont disponibles. Je passe faire un point rapidement avec l’un d’entre eux, j’en profite pour serrer quelques mains et réussir à rencontrer un client qui ne décroche jamais son téléphone. Mission accomplie et rendez-vous pris pour la semaine suivante.
Mardi matin, je mets à plat mes notes de mon entretien de la veille et informe la Direction Technique du contenu de l’échange et des possibilités de business à court, moyen terme.
Je reçois un candidat à 10 heures.
11 heures, le candidat vu était particulièrement intéressant, je valide son profil et fais passer son dossier au service Recrutement pour positionner un deuxième entretien.
En consultant ma messagerie, je réalise que plusieurs Appels d'Offres sont arrivés dont certains sont susceptibles de correspondre aux compétences de ma boite. Je récupère les dits AO et descends voir les responsables de la Direction Technique auxquels se rapportent les AO. Après échange, nous réalisons que nous pouvons positionner deux profils mais que pour un autre appel d’offres, il va falloir lancer une recherche en sous-traitance. J’assigne donc ce dernier à la cellule de gestion de la sous-traitance qui lance une recherche de sous traitant pouvant correspondre à ma demande. En attendant leur retour, je rédige les argumentaires pour les profils internes :
- points forts, ce qui dans leur Cv correspond aux attentes de mon client,
- description de leur personnalité,

- et bien entendu tarif auquel je peux positionner le collaborateur selon soit une estimation que je fais au vu de son expérience, soit une grille tarifaire dans le cadre d’un référencement.

Mais il est aussi vrai que souvent nous nous appuyons sur nos collaborateurs pressentis pour la rédaction de cet argumentaire.

La cellule de gestion de la sous-traitance revient vers moi, ils ont un CV à me proposer. Je le valide et nous appelons ensemble la société sous traitante pour un premier échange téléphonique et si nécessaire fixer un entretien. A l’issue de tout cela, si nous sommes d’accord, je procède comme pour un envoi de CV interne.


Il est midi, je file déjeuner avec un client. J’ai trois prestations en cours chez lui. Ce déjeuner est l’occasion d’échanger de manière plus informelle sur les prestations en cours. C’est aussi l’occasion de discuter de manière plus libre avec un client et de créer un lien plus proche. C’est le meilleur moyen pour détecter en avance de phase les projets à venir et se positionner en avance de phase.

L’après midi s’enchaine rapidement. Je rentre au bureau. Il est temps de me plonger dans la prospection, mal nécessaire pour décrocher de nouveaux clients. Je procède par recoupement d’informations récoltées au travers de mes rendez-vous précédents. J’essaie de consacrer a minima une demi journée à la prise de rendez-vous.


Les mercredi et jeudis suivants se déroulent de la même manière, en tout cas sur les mêmes modèles. Jeudi soir je prépare pour mon Directeur de Marché, mon compte-rendu de la semaine. Celui-ci comprend le nombre de RDV effectués, le nombre de CV envoyés, les entretiens recrutement réalisés, etc. J’y fais aussi figurer les pistes projets susceptibles d’aboutir et les informations importantes remontées par mes clients ou collaborateurs.


Vendredi, la fin de semaine approche. Après différents rendez-vous j’essaie de consacrer l’après midi à la réponse à appel d’offres et la préparation de la semaine à venir. Je rencontre aussi un responsable technique au sujet d’un projet évoqué avec mon client lors du déjeuner. Nous préparons ensemble un plan d’action pour les jours à venir : type de projet, positionnement de ma boite, RDV à organiser nécessitant le déplacement d ‘un membre de la Direction Technique, document à rédiger récapitulant notre savoir-faire, etc.

Il n’est pas loin d’être 18h30, la semaine s’achève. Je passe quelques instants avec les autres commerciaux du Marché Banque pour discuter avec eux des problématiques que je peux rencontrer chez mes clients. C’est intéressant d’échanger, un point de vue extérieur peut donner un autre éclairage et un peu de hauteur….Toujours bon à prendre !



Pas une semaine ne ressemble à la précédente, c’est aussi la diversité de ce métier. Avec ses semaines difficiles, ses semaines euphoriques, celles calmes et celles où je ne touche pas terre….

dimanche 17 janvier 2010

S'improviser journaliste... Pas si simple que ça


Jeudi dernier, mon patron m'a envoyé un petit mail .... requête du jour???
Ecrire un article pour le journal de ma boite au sujet de mon métier....
Sur le moment, pas de soucis j'assure à l'écrit... Après tout un bac littéraire, je devrais être capable de rédiger 20 lignes sur ce que je fais tous les jours...

Et bien, vraiment pas si simple que ça!!!

Le syndrôme de la page blanche....Argggghhhhh, on est dimanche soir, il est 20h30 et pas une ligne écrite... Au secours, je dois rendre tout ça demain matin....

Que faire??? je crois que je vais aller pomper un truc sur le net... Mais promettez moi une chose... N'allez pas le dire à mon boss!!!

Si j'arrive, malgré tout, à pondre quelques lignes, promis, chers lecteurs, je vous en donne la primeure!!!

Bonne soirée

vendredi 15 janvier 2010

De retour....

Il y a des moments où le silence est nécessaire...
L'année 2009 a été une année de M****....
Une page se tourne, l'année 2010.... Elle est encore à ce jour la somme de tous les possibles....

Une nouvelle année, des tonnes de projets et de l'espoir à revendre!!
Voici donc ma Wish list....

- Un bébé (il figurait déjà tout en haut de ma liste 2009....mais Dame Nature n'a pas daigné nous aider...)
- du bonheur à la pelle
- une bonne santé pour mes proches
- Aller aux Etats Unis
- Retourner en Italie
- suivre un stage de cuisine
- Prendre du temps pour moi
- Arriver à plus mobiliser autour du Don de soi
...
et puis des calins, des bisous, des petits oiseaux et plein d'arc en ciel.... Oui ça c'est mon côté tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!!!

Que 2010 réponde à toutes vos attentes, vos souhaits, vos rêves, vos espoirs....

2010 baisers....